Le canton de Vaud et son patrimoine archéologique...
Posté : 29 avr. 2012, 00:55
L'Etat de Vaud s'intéresse-t-il encore à la mise en valeur de son patrimoine archéologique ? A plus d'un titre, on pourrait en douter, en tout cas si on observe la situation des sites d'Orbe et d'Avenches.
Le premier site, où se trouve la plus grande exploitation agricole romaine connue au Nord des Alpes, et le plus important ensemble de mosaïques visibles en Suisse, a été pendant près de 20 ans le chantier-école de l'université de Lausanne. Alors qu'un projet de mise en valeur digne de l'importance du site était mise en place, les restrictions budgétaires sont passées par là, et depuis, la commune d'Orbe se débrouille avec ses propres moyens pour une revalorisation du site par étape, sans pouvoir proposer, à moyen terme en tout cas, la présentation de structures comme les thermes privés de l'exploitation. Un projet, mettant en valeur les volumes de la partie résidentielle de l'exploitation par un jeu de lumière la nuit, a même été refusé il y a quelques années par les autorités sous prétexte que ça pourrait divertir les automobilistes sur l'autoroute !
A Avenches, l'un des plus grands sites romains du pays, le constat n'est guère plus réjouissant. Alors que la fondation Pro Aventico fait l'impossible pour concilier les fouilles d'urgence et l'entretien des monuments visible avec un budget restreint, la création d'un nouveau musée digne de l'importance du site a de la peine à voir le jour. Et dernièrement, le journal « Vigousse » (n° 103, 27 avril 2012, p. 7) met en lumière un autre problème. Le théâtre, lieu privilégié de promenade et monument majeur du site, a besoin d'une importante restauration pour éviter que ce qui est encore visible ne tombe définitivement en ruines. Un tel projet nécessitant un apport financier important, les autorités cantonales ont refusé d'entrer pour l'instant en matière, mais elles ont bouclé le site avec un dispositif qui aurait coûté quelques 60'000 francs !
On peut en conclure que les autorité de ce cher canton de Vaud ont suffisamment de moyens financiers pour exonérer la venue de certaines multinationales, qui font qui font déjà beaucoup de bénéfices sans cette aide, ou pour financer un tout nouveau musée des Beaux-Arts dans la capitale. Mais quand il s'agit de mettre en valeur des sites archéologiques, qui plus est dans la campagne, il semblerait que, bizarrement, les caisses soient vides et on nous sort l'éternelle rengaine qu'il faut faire des économies alors que les finances du canton sont bénéficiaires depuis quelques années déjà. De qui se moque-t-on ?...
Le premier site, où se trouve la plus grande exploitation agricole romaine connue au Nord des Alpes, et le plus important ensemble de mosaïques visibles en Suisse, a été pendant près de 20 ans le chantier-école de l'université de Lausanne. Alors qu'un projet de mise en valeur digne de l'importance du site était mise en place, les restrictions budgétaires sont passées par là, et depuis, la commune d'Orbe se débrouille avec ses propres moyens pour une revalorisation du site par étape, sans pouvoir proposer, à moyen terme en tout cas, la présentation de structures comme les thermes privés de l'exploitation. Un projet, mettant en valeur les volumes de la partie résidentielle de l'exploitation par un jeu de lumière la nuit, a même été refusé il y a quelques années par les autorités sous prétexte que ça pourrait divertir les automobilistes sur l'autoroute !
A Avenches, l'un des plus grands sites romains du pays, le constat n'est guère plus réjouissant. Alors que la fondation Pro Aventico fait l'impossible pour concilier les fouilles d'urgence et l'entretien des monuments visible avec un budget restreint, la création d'un nouveau musée digne de l'importance du site a de la peine à voir le jour. Et dernièrement, le journal « Vigousse » (n° 103, 27 avril 2012, p. 7) met en lumière un autre problème. Le théâtre, lieu privilégié de promenade et monument majeur du site, a besoin d'une importante restauration pour éviter que ce qui est encore visible ne tombe définitivement en ruines. Un tel projet nécessitant un apport financier important, les autorités cantonales ont refusé d'entrer pour l'instant en matière, mais elles ont bouclé le site avec un dispositif qui aurait coûté quelques 60'000 francs !
On peut en conclure que les autorité de ce cher canton de Vaud ont suffisamment de moyens financiers pour exonérer la venue de certaines multinationales, qui font qui font déjà beaucoup de bénéfices sans cette aide, ou pour financer un tout nouveau musée des Beaux-Arts dans la capitale. Mais quand il s'agit de mettre en valeur des sites archéologiques, qui plus est dans la campagne, il semblerait que, bizarrement, les caisses soient vides et on nous sort l'éternelle rengaine qu'il faut faire des économies alors que les finances du canton sont bénéficiaires depuis quelques années déjà. De qui se moque-t-on ?...